Les mairies perçoivent-elles des revenus lorsqu’elles installent des radars fixes ?
Oui, les mairies peuvent percevoir une part des recettes générées par les radars fixes, mais elles ne touchent pas directement l’intégralité des amendes.
🔍 Comment sont répartis les revenus des radars fixes ?
Les recettes des radars automatiques sont collectées par l’État, via l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). Ensuite, ces fonds sont redistribués selon une clé de répartition définie par la loi :
1. Une part pour l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) 🚧
➡️ Cette agence utilise ces fonds pour financer des projets d’amélioration des infrastructures routières.
2. Une part pour les collectivités territoriales 🏛️
➡️ Les mairies et les départements peuvent bénéficier d’une fraction des amendes, notamment pour financer des projets liés à la sécurité routière et aux infrastructures locales.
3. Une part pour l’État et la modernisation du système de contrôle routier 🚓
➡️ Une partie est réinvestie dans l’entretien et l’achat de nouveaux radars.
📌 Cas particuliers des radars installés sur des routes municipales
Si un radar fixe est installé sur une voirie communale, la mairie peut prétendre à une part plus importante des amendes collectées. Cependant, les radars sont généralement déployés sous l’autorité de l’État, même en milieu urbain.
📊 En résumé :
✔️ Les mairies ne touchent pas directement les amendes des radars fixes.
✔️ Une partie des recettes est reversée aux collectivités locales pour financer des projets d’infrastructure et de sécurité routière.
✔️ La répartition des fonds est encadrée par l’État et varie selon la localisation du radar.
📢 Vous voulez savoir combien votre commune perçoit des radars ? Les rapports annuels du ministère de l’Intérieur détaillent la répartition des recettes. 🚦
Recettes des radars
En 2023, l’effort financier de l’État en faveur de la sécurité routière (4,6 milliards d’euros) est près de cinq fois supérieur aux recettes des radars automatiques (965 M€ en 2023).
“Ce rapport montre que globalement, l’effort financier consacré par l’État à la sécurité routière, comme le retrace le graphique ci-dessous, a augmenté plus vite que les recettes du produit des amendes radars.”
Le jeudi 31 juillet, la base aérienne 120 de Cazaux a vécu une journée hautement symbolique pour l’armée de l’Air et de l’Espace. Trois cérémonies majeures se sont succédé, réunissant personnels civils et militaires, autorités locales, familles et membres de la chaîne de commandement. La première a marqué la création du 1er Escadron Spécialisé des Pompiers de l’Air, une nouvelle unité opérationnelle pensée pour faire face aux enjeux croissants de sécurité aéronautique. Une étape importante dans l’histoire de la lutte incendie au sein des armées. La seconde a célébré le passage de commandement du Centre de Formation des Techniciens de la Sécurité de l’Armée de l’Air et de l’Espace (CFTSAAE), école de référence dans la formation des pompiers de l’armée de l’Air. L’occasion de saluer la transmission des valeurs de rigueur, de savoir-faire et de cohésion à chaque nouvelle promotion. Enfin, la matinée a été marquée par le départ du général De Crevoisier d’Hurbache, commandant la Brigade des Pompiers de l’Air, qui a fait ses adieux à l’uniforme après une carrière remarquable, portée par l’engagement et la modernisation de la profession. Ces cérémonies ont été présidées par le général Groen, commandant territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace. Une journée d’émotion, de reconnaissance et de transmission pour toute la communauté aérienne.