Rencontre avec Souleymane, co-fondateur de l’African Vibes Festival sur le Bassin d’Arcachon
28 Juin 2025 | La Teste-de-buch | Damien Geffray
Musique, danse, artisanat et partage seront à l’honneur cette année encore au Théâtre Cravey pour l’édition 2025 du festival African Vibes.
Nous avons rencontré Souleyman, co-organisateur du festival, pour parler origine du projet, valeurs, programmation et ambitions. Interview.
Souleyman Dwr
Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Souleyman : Je suis né ici, à l’hôpital Jean Hameau, j’ai 36 ans et je suis musicien. Avec mon père, on a monté un groupe de reggae, et il y a un peu plus de trois ans, on a décidé de créer un festival sur le Bassin d’Arcachon, qui nous ressemble.
D’où est venue cette envie de créer un festival ?
Souleyman : J’ai longtemps travaillé dans le milieu des festivals, un peu partout en France, dans l’organisation et la production. C’est un univers que je connais bien. L’idée de créer notre propre événement, chez nous, en famille, est venue naturellement. Et comme on est tous les deux musiciens, ça s’est imposé.
Quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre à travers ce festival ?
Souleyman : Avant tout le partage. La musique, c’est de la joie, de la tristesse, des émotions… mais surtout, ce sont des émotions qu’on vit ensemble. C’est aussi un moyen de faire tomber les barrières entre les gens. C’est ce qu’on essaie de transmettre à travers le festival.
On sait qu’il y a bien plus que de la musique dans la programmation. Pourquoi cette diversité ?
Souleyman : L’art africain, et les cultures afro en général, s’expriment à travers plein de formes : la danse, la gastronomie, l’artisanat… C’est ce qu’on voulait montrer. On a donc élargi le festival pour offrir aux festivaliers une expérience complète, au-delà des concerts.
Vous avez rencontré des difficultés pour monter ce projet ?
Souleyman : Oui, clairement. La première édition, c’était galère : trouver un lieu, gérer les contraintes financières, le temps, l’administratif… Mais au fil des années, on a appris. Aujourd’hui, même si c’est encore exigeant, les choses ne nous semblent plus insurmontables. On a pris confiance, tout simplement.
Peux-tu nous parler de la programmation 2025 ?
Souleymane : Bien sûr !
Vendredi, on ouvre à 17h avec un sound system reggae/dancehall. Ensuite, on accueille Twanti, un artiste de la région, puis Awa Fall, une chanteuse sénégalo-italienne. Et enfin, Natty Jean (du groupe Danakil) clôturera la soirée au Théâtre Cravey.
Samedi, c’est encore plus riche : ouverture à 15h avec des ateliers de percussions et de danse proposés par l’association Djoko, un spectacle de l’école locale IsaDance, des jeunes talents africains, et les concerts de Alam, Malikal, Pierre-Paul-Jacques.
Et bien sûr, on termine en beauté avec Jahneration, très attendus cette année.
Où peut-on prendre ses places ?
Souleymane : La billetterie est en ligne sur https://www.african-vibes-festival.fr/ , mais vous pourrez aussi acheter vos billets sur place, à partir de 17h le vendredi et 15h le samedi.
Le mot de la fin ?
Souleymane : Venez vivre, danser, partager. C’est un festival fait avec le cœur, pour tous les publics. Le Bassin mérite un événement comme celui-là, et on vous attend nombreux pour vibrer ensemble.
African Vibes Festival – 2 jours de musique, de culture et de partage au Théâtre Cravey à La Teste-de-Buch.
🎟 Infos et billetterie :https://www.african-vibes-festival.fr/